Antoine GRONDARD, chef de service résidence Henner

Antoine GRONDARD a 47 ans, marié et père de deux enfants et vit à Colmar. Depuis le 18 septembre, il remplace Isabelle Filliatreau au poste de chef de service à la résidence Henner. « Ma première expérience dans le handicap, je l’ai vécu auprès de APF (Association des Paralysés de France). En intégrant l’APBA, je retrouve un domaine qui me tient à cœur. »

Antoine GRONDARD possède une grande expérience dans le management puisqu’il a assuré pendant 20 ans différents postes dans l’industrie, auprès de collectivités territoriales ainsi que dans le domaine médical. Une expérience restera marquante pour lui et qui concerne le secteur du social : pendant 5 ans, il a travaillé pour la Fondation Maison du Diaconat qui œuvre dans le domaine de l’hébergement d’urgence et donc de la grande précarité. « Aujourd’hui, je suis ravi de travailler à la résidence Henner. J’ai avec moi une équipe de travailleurs investie. Depuis que je suis ici, j’en apprends tous les jours.»

La résidence Henner dispose de 31 places ainsi que deux appartements situées à Colmar. L’objectif du nouveau chef de service est d’augmenter le nombre d’appartements dans la cité colmarienne. « Parmi mes missions, l’une concerne le savoir habité. Je souhaite mettre en place des outils d’évaluation pour les personnes désirant vivre en autonomie et ainsi répondre au mieux à leurs besoins. Je fais un lien entre l’APBA et la grande précarité, domaine dans lequel j’ai pu travailler. Quand je vois leurs difficultés, j’ai conscience de ce besoin d’être inclus dans la société.»

Nicolas JAMAIN, chef de la restauration de l’ESAT de Haguenau

Agé de 37 ans, marié et père de deux enfants, Nicolas JAMAIN, est arrivé à l’APBA en septembre 2023. Il gère le restaurant l’Initiative et les livraisons collectives, ce qui représente 500 couverts par jour.

Sa carrière professionnelle commence en 2004, lorsqu’il s’engage dans l’armée comme cuisinier dans le Corps Européen de Strasbourg, dans lequel il a évolué, obtenant le poste de gérant multi-sites. Ces 19 années à l’armée lui ont permis de voyager sur tous les continents, de s’enrichir des cultures culinaires : « travailler en plein milieu du désert n’a rien à voir avec un restaurant ».

Une expérience l’a particulièrement marquée lorsqu’il accepte une mutation pour le ministère des outre-mer sur l’Ile de la Réunion pour aider des jeunes en difficulté. « C’était une première expérience dans l’encadrement des jeunes qui sont sortis du système scolaire. Au sein d’un restaurant pédagogique, on leur apprenait les bases. Nous avions un taux d’insertion de 75%. »

Pendant 3 ans, il aura transmis son savoir-faire. « Ce travail de transmission m’a beaucoup plu. Je me suis dit, après l’armée pourquoi pas m’orienter dans cette voie. Le monde du handicap, je ne connaissais pas. Et c’est un beau challenge. Depuis que je suis en poste, je sais que je ne me suis pas trompé. J’ai été vite intégré par l’équipe. Le management est complètement différent de l’armée. Ici, je suis plus dans le dialogue et l’explication. La diversité des missions me plait également, la restauration collective et traditionnelle sont deux façons de travailler différentes. Ma démarche première a été de rencontrer les clients, comme les périscolaires, afin de nous présenter mais aussi pour connaitre leurs attentes et ainsi adapter nos offres.»

 

David LOPRETI, chef de service du PCPE, EMAS et DAPPE

« J’ai 42 ans, je suis marié et j’ai 2 enfants.

J’ai commencé à travailler comme candidat élève en 2000 à la maison d’enfant le Chalet à Rimbach. J’ai obtenu mon diplôme d’éducateur spécialisé en 2004.

Ma carrière a débuté au Foyer Saint Jean de Bourtzwiller. Après avoir passé de très belles années à m’occuper d’adolescents ayant subie des maltraitances, j’ai choisi d’ouvrir mon champ de compétence en intégrant le service de psychiatrie infento-juvénile de Rouffach en 2006. J’ai énormément appris auprès d’un médecin, docteur Provost. Il manifestait sa confiance auprès de ses équipes en déléguant des missions qui étaient réservées ailleurs aux médecins.

En 2009, le centre hospitalier de Rouffach avec le département du Haut-Rhin ont porté le projet de la Maison des Adolescents du Haut-Rhin. J’ai eu la chance d’avoir été recruté pour la mise en œuvre de cette structure. J’ai pu participer à sa création et à son essor.

En 2015 suite à une vacance du poste de directeur de la MDA, on m’a demandé d’assurer l’intérim le temps du recrutement. Cette expérience fut très positive, c‘est pourquoi je me suis formé en passant une licence de management.

En 2017, le foyer Saint Jean où j’avais commencé ma carrière était en grande difficulté. Il était à la recherche d’un chef de service. Je me suis beaucoup impliqué afin de soutenir les équipes et redonner du sens aux projets des enfants.

En 2019, le département du Haut-Rhin m’a recruté sur le poste de responsable e l’unité des familles d’accueils. Je me suis rendu compte qu’ils étaient confrontés à la prise en charge d’enfants en situation de handicap. J’ai aussi fait le constat que l’ASE n’avait pas les outils pour soutenir et sensibiliser ces professionnels. Je me suis rapproché de l’Adapei Papillons Blancs d’Alsace, et en particulier Mme Leduc, afin de pouvoir bénéficier d’un plateau technique. De manière concomitante l’ARS a lancé un appel à projet pour soutenir les professionnels de la protection de l’enfance. Ce fut la naissance du DAPPE (dispositif d’appui aux professionnels de la protection de l’enfance).

En 2021, les deux départements alsaciens ont fusionné pour créer la CeA. J’ai été nommé chef de service adjoint et responsables des 600 familles d’accueils d’alsace.

En 2023, j’ai appris que la cheffe de service du PCPE, EMAS et DAPPE changeait de fonction. Intimement convaincu de l’intérêt du DAPPE, je me suis renseigné sur les autres services. Cette recherche m’a conforté dans mon souhait de postuler. Depuis le 7 septembre, j’ai la chance et la joie d’être le nouveau chef de ces trois services. »