Auriane ARNOUD, responsable de projets – Pôle Développement et Qualité

Franc-comtoise d’origine, Auriane ARNOUD est arrivée en Alsace en 2013. Agée de 34 ans, elle vit aujourd’hui à Strasbourg et pour concilier vie personnelle et vie professionnelle, elle a choisi de travailler à 80%.

“Je suis titulaire d’un Master 2 Vie Politique et Action Publique de l’université de Franche Comté. J’ai démarré mon parcours professionnel en organisant un colloque pour la ville de Besançon consacré aux stéréotypes de genre et aux violences sexistes. Puis j’ai eu l’opportunité de venir à Strasbourg en tant que chargée de mission Accompagnement des Parents au sein de la Caisse d’Allocations Familiales. J’ai ensuite rejoint l’Association Générale des Familles en tant que responsable du pôle associatif, familial et social et c’est en 2018 que j’ai découvert le champ du handicap, au sein de la MDPH du Bas-Rhin, en travaillant d’abord sur la démarche Réponse Accompagnée Pour Tous puis en devenant responsable d’un service d’évaluation.”

Le parcours professionnel d’Auriane ARNOUD est diversifié, jalonné de découvertes dans différents domaines, avec toujours le même fil rouge : travailler au service des autres, de l’intérêt général .“J’ai besoin de m’investir dans des missions qui font sens pour moi” dit-elle.

“J’ai choisi de changer de cap professionnel, tout en restant dans le même domaine, parce que j’avais besoin d’être davantage ancrée dans le terrain et de retrouver le mode projets pour travailler en collaboration avec d’autres professionnel.les. J’ai choisi de venir à l’APBA, association avec laquelle j’avais eu l’occasion de travailler à plusieurs reprises sur des projets, des dispositifs et des situations individuelles. Je suis donc arrivée en novembre 2021 et j’ai depuis eu l’occasion de découvrir et de travailler avec plaisir avec les différents pôles de l’association autour de projets concrets comme l’habitat inclusif d’Illkirch et la démarche Autodétermination ou encore l’élaboration de réponses à appel à candidatures.”

Emeric BELTRAMO, data manager / développeur Sharepoint

Fraîchement diplômé d’un Master en informatique, spécialisé en bases de données et intelligence artificielle, Emeric Beltramo, 24 ans, occupe depuis janvier le poste de Data Manager et développeur Sharepoint au Service Systèmes d’information de l’APBA. Originaire de Lyon, c’est en Alsace qu’il a posé ses valises.

« Ma première mission, c’est de reprendre toutes les données d’AXAPA (GESSI) pour les intégrer dans les nouveaux logiciels de gestion administrative ISTYA. Une étape cruciale pour assurer la continuité de service. » Par la suite, Emeric se consacrera notamment au développement de l’Intranet, un outil amené à évoluer selon les besoins de l’association. « L’objectif est que chacun prenne l’habitude de l’utiliser comme un espace de communication, de travail collaboratif et pour alimenter ou consulter la base documentaire. L’idée est aussi de mettre à disposition des applications qui vont permettre de dématérialiser certaines procédures. » Autrement dit, il a du pain sur la planche.

 

Florent FONTENEAU, responsable de restauration à l’ESAT de Sélestat

Marié et père deux enfants (19 ans et 14 ans), Florent FONTENEAU habite depuis 18 ans à Plobsheim.

« Après mes études où j’ai obtenu un BEP et BAC Pro en cuisine, j’ai voulu découvrir le métier en saison, en travaillant dans plusieurs régions de France (Corse, Hautes Savoie, etc.). Arrivé en Alsace, j’ai exercé dans plusieurs entreprises de restauration. J’ai notamment été responsable de restauration chez Sodexo pendant 15 ans. J’ai choisi d’intégrer l’APBA pour partager mes compétences et mes connaissances avec les travailleurs. »

A l’APBA, Florent FONTENEAU apprécie particulièrement la transmission de savoir avec les travailleurs. « Au quotidien, nous travaillons avec des fiches techniques. Les travailleurs réalisent des recettes en total autonomie. Ils ont déjà pu concocter des plats de notre région, choucroute, fleischnacka, Bibeleskass et des recettes du monde comme du couscous et de la paella. Les produits que nous utilisons répondent à des critères bien précis qui nous ont permis d’obtenir le label Ecocert niveau 2 « la 2e carotte ». Les assiettes sont composées à 43% de produits bio et à 23 % de produits locaux. Pour obtenir ce label, la cuisine collective doit répondre à des exigences qui vont au-delà des produits utilisés car il tient compte également des actions menées par l’ESAT pour une gestion globale du déchet et ainsi lutter contre le gaspillage alimentaire. »

 

Emile KLING, nouveau directeur adjoint de l’ESAT de Sélestat-Benfeld

Le 11 avril 2022, Emile KLING prend les rênes de l’ESAT de Sélestat-Benfeld et succède à Renaud BERESKI au poste de directeur adjoint.

Cet établissement, Emile KLING le connait bien, de 2011 à 2019, il avait travaillé à l’ESAT en tant qu’adjoint technique.  Au départ, Emile KLING est issu d’une formation industrielle, plasturgie, orientée automobile. Lorsqu’il postule à l’Adapei 67 en septembre 2011, c’est pour remplacer le chef d’atelier. Un an après, il devient adjoint technique, poste qu’il occupera jusqu’en 2019. « J’avais besoin de voir autre chose. Et c’est une fois qu’on part qu’on s’aperçoit de ce qui nous manque. Je voulais retrouver le médico-social. »

Après une expérience en tant que commercial pour une grande entreprise, Emile KLING est de retour dans ces lieux qu’il affectionne tant. Le nouveau directeur adjoint se dit heureux de revenir, « j’ai plein de chose à découvrir, aussi bien des équipes que des travailleurs. En pleine passation avec Renaud BERESKI, je remets le pied à l’étrier. Je suis content de retrouver les personnes que j’ai quittées il y a 3 ans, je m’étais attaché à elles. D’ailleurs, depuis mon départ, je n’avais pas coupé les ponts, je revenais les voir de temps en temps. »

Aujourd’hui, Emile KLING souhaite maintenir les projets en cours et en alimenter de nouveaux. « Ce que j’aime, c’est la place de l’humain dans le travail. On a la reconnaissance de la personne. On les fait grandir à travers le côté professionnel. Et lorsqu’ils accèdent à une embauche en milieu ordinaire, c’est une fierté aussi bien pour eux que pour nous. De 2011 à 2019, j’en ai connu beaucoup et je souhaite que ça continue.»

 

Jean-Baptiste LACOUR, responsable restauration à l’ESAT de Haguenau

Jean-Baptiste LACOUR a suivi une formation classique, avec un CAP-BEP Cuisine et un CAP pâtisserie. Il poursuivra ses études en passant un BTS Management Hôtellerie Restauration. C’est par une carrière militaire que Jean-Baptiste fait ses armes dans le métier de la restauration. Une aventure qui durera 9 ans. « Un de gros avantages de ce métier, c’est de pouvoir voir du pays » commente Jean-Baptiste LACOUR. Il choisit ensuite l’auto entrepreneuriat et gère un hôtel-restaurant à Saint-Péray en Ardèche. Puis se dirige dans la restauration collective et devient responsable de site notamment pour l’Adapei de la Drôme, la prison de Valence mais aussi pour des restaurants d’entreprises. Il pose ses valises en Alsace en 2019 où il travaillera au sein d’une société de croisière, avant de devenir gérant de site à l’Alsacienne de la Restauration.

« J’ai choisi de travailler dans le médico-social car c’est un milieu que je connais. Le poste était intéressant et correspondait à mes critères personnels de bien-être et d’accompagnement des personnes. Le restaurant permet de développer le côté relationnel

des travailleurs ». Le restaurant L’Initiative de Haguenau compte 6 encadrants et 20 travailleurs. En plus du restaurant, la cuisine livre une dizaine de site de proximité comme des entreprises ou le périscolaire. Si aujourd’hui, la cuisine fournit 400 couverts par jour, son objectif est de passer à 600 couverts journalier. Le plus important, c’est la bonne humeur qui règne dans ses lieux, « J’arrive avec le sourire » indique le restaurateur, « nous avons le projet d’ouvrir un côté boulangerie et pâtisserie. Les travailleurs se forment déjà dans ce domaine. D’ailleurs, les pâtisseries sont faites maisons. »

 

Camille LANDWERLIN, cheffe de service à la MAS de Turckheim

Camille LANDWERLIN est la nouvelle cheffe de service de la MAS de Turckheim. A 30 ans, Camille a déjà de belles expériences professionnelles à son actif. C’est au Réseau APA que tout commence, lorsqu’elle intègre l’association haut-rhinoise spécialisée dans l’aide à domicile. D’abord comme aide médico psychologique puis comme coordinatrice de terrain. Par la suite, elle occupera le poste de responsable secteur avec une spécialisation dans l’autisme et l’habitat inclusif. « Le handicap est mon domaine de prédilection. J’ai suivi des formations sur les troubles du spectre de l’autisme ». Camille LANDWERLIN sera à l’initiative de la création d’un service dédié à l’autisme et d’un projet sur l’habitat inclusif en partenariat avec le CH de Rouffach pour des locataires en situation de handicap psychique. Camille LANDWERLIN évoluera et occupera une nouvelle fonction, chargée de mission développement habitat inclusif et référente du centre de formation des apprentis CFA aux métiers AES et au titre professionnel d’assistant de vie aux famille.

Elle validera ensuite un BTS Services et prestations des secteurs sanitaire et social (SP3S) et passera le diplôme du CAFERUIS.

Ses missions l’amèneront à travailler sur un projet avec le Pôle de Dannemarie de l’APBA. « L’APBA a une image novatrice avec un foisonnement de nouveaux projets. Ça m’intéressait beaucoup de développer ce côté-là, notamment quand ils sont liés à l’inclusion et à l’autodétermination. Toutes ces nouvelles manières d’accompagner les personnes me plait. Et la triple expertise, personne accompagnée, famille et professionnel, me tient à cœur ».

En rejoignant l’APBA le 28 mars 2022, Camille entame un nouveau tournant dans son parcours professionnel. Et des idées, autant dire qu’elle n’en manque pas. La nouvelle cheffe de service souhaite mettre en place un partenariat avec la Ville de Turckheim et développer la partie bénévolat.

 

Fabrice SCHMITT, responsable de production à l’ESAT de Pfastatt

Fabrice SCHMITT est le nouveau responsable restauration à l’ESAT de Pfastatt. À 50 ans, ce passionné de cuisine se lance dans une nouvelle aventure, former une équipe de travailleur aux différents postes de la restauration avec à la clé l’ouverture du restaurant Le 40.

Fabrice a toujours exercé dans ce domaine. Après avoir obtenu un CAP cuisine et un CAP serveur, il a décroché un Bac Pro dans la Restauration. De commis à chef de cuisine, Fabrice SCHMITT a su évoluer et saisir les opportunités qui s’offraient à lui, tant dans la restauration traditionnelle que collective. A l’armée, il a pris le large sur un porte-avion pendant une année, comme cuisinier. Il s’est ensuite installé quelques années à Berne en tant que chef de cuisine pour l’ambassade de Monaco. Et c’est tout naturellement qu’il a choisi de retourner en Alsace pour gérer une cafétéria dans une grande surface.

« J’ai choisi de postuler à l’APBA, car je voulais changer de carrière professionnelle. Dans ce poste, j’apprécie l’aspect transmission de savoir. Cela donne un côté plus humain, qui donne plus de sens à mon travail. » Son challenge aujourd’hui, faire monter en compétence une équipe de travailleur au sein de la cuisine centrale de l’ESAT de Pfastatt. Actuellement, 10 salariés et 30 travailleurs s’affairent, du lundi au vendredi, à préparer 2200 repas par jour.

Cette année, il aura également en charge d’accompagner l’ouverture du restaurant Le 40. Aujourd’hui, il coache les travailleurs pour déceler leurs aptitudes et leur proposer des postes bien précis. « Je n’ai pas l’impression de travailler avec des personnes en situation de handicap. La relation est bonne. Le travail s’effectue dans une bonne ambiance. »